Foot US chez Caroline
Il y a plus d'un mois de cela (et oui je suis très en retard), je me suis rendu en Caroline du Sud chez mon amie Emily afin de pouvoir assister à un match de football américain. J'aurai aimé voir un match des Vols, l'équipe de UT à 
Knoxville, mais les places étaient trop chères. Tant pis pour les Oranges, c'est donc le match USC-Florida que je vais voir, match alléchant puisque Florida est jusqu'alors invaincu et considéré comme la meilleure équipe universitaire du pays. J'arrive malheureusement trop tard pour qu'on puisse participer au tailgating.
Le tailgating, c'est manger, boire et faire des jeux sur le parking du stade ou ailleurs, avant de rentrer dans le stade ou de regarder le match sur la télé branchée sur un générateur. Le matériel indispensable se constitue : d'une tente, d'un barbecue, de glacières remplies de bières, d'une télévision, d'un générateur... Le must étant d'avoir le tout au couleur de l'équipe dont on est fan. Pour la plupart des gens, c'est plus important que le match lui-même. Mais tant pis pour moi, je ne connaîtrai pas cette expérience.
Après avoir récupéré 2 amis indiens (d'Inde) d'Emily nous prenons le bus pour le stade. Là surprises : un fan de USC (USC signifie University of South Carolina) laisse sa place à une supportrice de Florida. Pour le fan de vrai football que je suis, l'étonnement est grand : la supportrice est une mémé (et les mémés sont rares dans les stades de foot en France), les supporters des deux équipes cohabitent dans un même bus, discutent entre eux et sont même gentils entre eux (c'est pour cela que j'ai mis un S à "surprises" et non pas en raison d'un orthographe défaillant). Les Américains ont beau affiché partout les couleurs de leur équipe favorite, cela manque un peu d'hooliganisme. La seule méchanceté envers les Floridiens que j'ai entendu était "avec tous les gens de Floride à proximité, cela sent la merde". Pas très original et violent quand on se souvient de la banderole sur la pédophilie, le chômage et la consanguinité des Lensois.
Nous voilà maintenant dans le stade où nous nous faufilons dans la section étudiante supposée être la plus bruyante. Et cela se vérifie. Je n'ai certes jamais été dans un virage dans un stade de foot, mais jamais au Parc des Princes ou au Vel' je n'ai jamais entendu autant de bruit. J'ai même regretté à un moment de ne pas avoir mes bouchons d'oreilles de l'usine. La variété des chants n'est pas aussi importante qu'à Paris ou Marseille en revanche. C'était cependant impressionnant. Tout le monde chantait, sautait, même l'importante population de poufs en robe et talons, celle derrière moi nous ayant même arrosé de Coca. Et oui, c'est ça qui est amusant dans les matchs de foot américain, il y a un important public féminin, et comme après le match il y a des fêtes étudiantes, les filles s'habillent sexy pour trouver leur futur mari.
L'échauffement des joueurs se fait sous les ovations pour USC et sous les huées pour Florida, et Tebow la vedette floridienne (surnommé God par mes collègues) a le droit un traitement spécial "Fuck you Tebow". Ce déchaînement choque mon amie Emily, pour ma part je souris trouvant enfin des similitudes entre ce public et les supporters européens de vrai foot.
Le début du match est logiquement à l'avantage des blancs de Floride. Mais les locaux, pour qui on craignait un démontage en règle, résistent plutôt bien et ne se font pas écraser.
A la mi-temps, hommage aux vétérans (c'était la semaine du 11 novembre, le Veterans' Day ici) avec un spectacle très patriotique : fanfare, présence des différents corps d'armée, remerciements à quelques anciens soldats, feux d'artifice et passage d'avions de chasse au-dessus du stade. Ce déferlement patriotique m'amuse toujours autant et ce jour-là plus particulièrement car lors d'un temps mort avant la mi-temps c'était le meilleur tailgater qui avait été récompensé (en gros celui qui avait le plus joli barbecue) et à un autre moment c'était Robert et Janine qui avait été remercié pour leur soutien inconditionnel depuis X années aux Trojans (les Troyens étant le surnom de l'équipe d'USC ; les Floridiens sont les Gators = les Alligatores).
Le jeu reprend ensuite ses droits : USC fait croire à un retour, mais des erreurs bêtes et des mauvais choix stratégiques l'empêchent de prendre le dessus, et Florida punit ensuite les locaux par son réalisme. Victoire 24-14 des producteurs d'agrumes.
Ce match m'a permis de commencer à bien comprendre les règles du football américain qui se révèle du coup plus intéressant. Il me reste à saisir les subtilités tactiques pour suivre un match dans de parfaites conditions. Et il est aussi très amusant de constater que vraiment il y a plus de passion pour les matchs universitaires que pour les matchs professionnels dans ce pays.
Knoxville, mais les places étaient trop chères. Tant pis pour les Oranges, c'est donc le match USC-Florida que je vais voir, match alléchant puisque Florida est jusqu'alors invaincu et considéré comme la meilleure équipe universitaire du pays. J'arrive malheureusement trop tard pour qu'on puisse participer au tailgating.Le tailgating, c'est manger, boire et faire des jeux sur le parking du stade ou ailleurs, avant de rentrer dans le stade ou de regarder le match sur la télé branchée sur un générateur. Le matériel indispensable se constitue : d'une tente, d'un barbecue, de glacières remplies de bières, d'une télévision, d'un générateur... Le must étant d'avoir le tout au couleur de l'équipe dont on est fan. Pour la plupart des gens, c'est plus important que le match lui-même. Mais tant pis pour moi, je ne connaîtrai pas cette expérience.
Après avoir récupéré 2 amis indiens (d'Inde) d'Emily nous prenons le bus pour le stade. Là surprises : un fan de USC (USC signifie University of South Carolina) laisse sa place à une supportrice de Florida. Pour le fan de vrai football que je suis, l'étonnement est grand : la supportrice est une mémé (et les mémés sont rares dans les stades de foot en France), les supporters des deux équipes cohabitent dans un même bus, discutent entre eux et sont même gentils entre eux (c'est pour cela que j'ai mis un S à "surprises" et non pas en raison d'un orthographe défaillant). Les Américains ont beau affiché partout les couleurs de leur équipe favorite, cela manque un peu d'hooliganisme. La seule méchanceté envers les Floridiens que j'ai entendu était "avec tous les gens de Floride à proximité, cela sent la merde". Pas très original et violent quand on se souvient de la banderole sur la pédophilie, le chômage et la consanguinité des Lensois.
Nous voilà maintenant dans le stade où nous nous faufilons dans la section étudiante supposée être la plus bruyante. Et cela se vérifie. Je n'ai certes jamais été dans un virage dans un stade de foot, mais jamais au Parc des Princes ou au Vel' je n'ai jamais entendu autant de bruit. J'ai même regretté à un moment de ne pas avoir mes bouchons d'oreilles de l'usine. La variété des chants n'est pas aussi importante qu'à Paris ou Marseille en revanche. C'était cependant impressionnant. Tout le monde chantait, sautait, même l'importante population de poufs en robe et talons, celle derrière moi nous ayant même arrosé de Coca. Et oui, c'est ça qui est amusant dans les matchs de foot américain, il y a un important public féminin, et comme après le match il y a des fêtes étudiantes, les filles s'habillent sexy pour trouver leur futur mari.L'échauffement des joueurs se fait sous les ovations pour USC et sous les huées pour Florida, et Tebow la vedette floridienne (surnommé God par mes collègues) a le droit un traitement spécial "Fuck you Tebow". Ce déchaînement choque mon amie Emily, pour ma part je souris trouvant enfin des similitudes entre ce public et les supporters européens de vrai foot.
Le début du match est logiquement à l'avantage des blancs de Floride. Mais les locaux, pour qui on craignait un démontage en règle, résistent plutôt bien et ne se font pas écraser.
A la mi-temps, hommage aux vétérans (c'était la semaine du 11 novembre, le Veterans' Day ici) avec un spectacle très patriotique : fanfare, présence des différents corps d'armée, remerciements à quelques anciens soldats, feux d'artifice et passage d'avions de chasse au-dessus du stade. Ce déferlement patriotique m'amuse toujours autant et ce jour-là plus particulièrement car lors d'un temps mort avant la mi-temps c'était le meilleur tailgater qui avait été récompensé (en gros celui qui avait le plus joli barbecue) et à un autre moment c'était Robert et Janine qui avait été remercié pour leur soutien inconditionnel depuis X années aux Trojans (les Troyens étant le surnom de l'équipe d'USC ; les Floridiens sont les Gators = les Alligatores).Le jeu reprend ensuite ses droits : USC fait croire à un retour, mais des erreurs bêtes et des mauvais choix stratégiques l'empêchent de prendre le dessus, et Florida punit ensuite les locaux par son réalisme. Victoire 24-14 des producteurs d'agrumes.
Ce match m'a permis de commencer à bien comprendre les règles du football américain qui se révèle du coup plus intéressant. Il me reste à saisir les subtilités tactiques pour suivre un match dans de parfaites conditions. Et il est aussi très amusant de constater que vraiment il y a plus de passion pour les matchs universitaires que pour les matchs professionnels dans ce pays.