Périple dans le sud: première étape la ville de Coca-Cola

Publié le par Seb

  Il y a une semaine je me suis lancé   dans des vacances éprouvantes qui m'ont permis de visiter Columbia, Atlanta, Savannah et Charleston, comme on le devine sur la carte. J'ai ainsi parcouru près de 2000 km répartis sur 4 états, le Tennessee, la Caroline du Nord (où je ne me suis pas arrêté sauf pour manger), la Caroline du Sud et la Géorgie. J'ai été accompagné pendant ce trajet d'Emily, une amie américaine rencontrée lors de ma seconde période auvergnate, et qui habite désormais à Columbia.

Je ne vais pas m'attarder ici sur Columbia, que je n'ai vu que brièvement et de nuit, et dont je ne connais vraiment que deux bars, qui ne méritent pas d'être décrit plus longuement.

Passons donc à Atlanta où j'ai pu rester 2 jours.

Atlanta tire son nom d'une compagnie de rails (Western and Atlantic Road) et a été créée sur le croisement de deux voies importantes de chemin de fer. Durement touchée par la guerre civile, elle a été malgré tout nommée capitale de la Géorgie et cela l'a aidé à se développer à tel point qu'elle est considérée comme la capitale du Sud. Atlanta est la ville de Coca-Cola, qui en tant que plus ancien sponsor des Jeux Olympiques a très certainement poussé pour que les  JO de 1996 se déroulent dans la ville. Atlanta est aussi la ville de CNN, de Delta Airlines et d'autres grands groupes américains.

La première journée passé à Atlanta m'a permis de découvrir la ville (Downtown et Midtown), d'apprivoiser ses deux lignes de métro et de me rendre à Auburn, le quartier de Martin Luther King.

J'ai été impressionné de découvrir que Martlin Luther King Junior avait été emprisonné 14 fois, que les femmes et les enfants qui participaient aux marches étaient également mal traités par la police, et que malgré tout ça le mouvement de Martin Luther King Junior était toujours resté pacifique. Mais le plus impressionant reste qu'il y a une quarantaine d'années, il était normal que les gens de couleur et les blancs soient séparés, que si un blanc voulait s'assoir à une rangée dans un bus, tous les noirs pouvaient avoir à quitter cette rangée si le blanc le voulait. La visite d'Auburn Street a donc été pour moi le moment le plus fort de la semaine.


la maison natale de Martin Luther King Junior


Le reste de la journée n'a été que déambulations et pauses fréquentes pour ne pas trop souffrir de la chaleur. On a pu se rendre dans le parc olympique, où le sol est constitué de briques avec des noms de personnes essentiellement, mais aussi un message qui m'a bien amusé et qui m'a rappelé un bon produit européen...


Le lendemain, après une visite express au consulat français (si quelqu'un peut leur faire un don d'ordinateurs rapides...), nous nous sommes rendu au Atlanta Historic Center, qui abrite un musée retraçant l'histoire de la ville et un parc où se situent deux maisons historiques. La première Tullie Smith Farm est un corps de ferme de 1840 qui a été démonté et rebati dans le parc. On y trouve la maison principale, la cuisine (séparée de la maison pour limiter les dégâts en cas d'incendie), une case d'esclaves, une bergerie, et d'autres petits batiments. L'autre maison, Swan House, est bien plus récente puisque batie en 1928 et abritée une riche famille géorgienne.


Swan House



L'après-midi, direction The World Of Coca-Cola, où on a le droit à un show à l'américaine, des blagues un discours des guides calé à la seconde près et hop les portes s'ouvrent comme par magie, bref on vend du rêve en soda. C'est bien fait et c'est très amusant, on peut aussi voir une compilation mondiale de pubs pour Coca-Cola et goûter à tous les breuvages de la marque, pas très bons pour la plupart...


Et pour en finir avec Atlanta, direction le Turner Field, le stade de baseball des Braves d'Atlanta qui accueillaient l'équipe de Philadelphie. Ici on n'est pas comme au Vélodrome, on ne pousse pas l'OM, on assiste plutôt à un spectacle. On arrive en retard, on rate des moments importants pour aller chercher un soda, on chante seulement quand il y a une petite musique qui nous le demande, on danse pour passer sur l'écran géant du stage et on part 30 minutes avant la fin pour éviter les bouchons. Malgré cela, je me suis bien amusé et je ne regrette pas du tout d'y être allé (je regrette seulement l'hamburger immonde et super cher). Cependant je ne connais pas toutes les subtilités du baseball pour apprécier ce sport. Donc pour moi le baseball reste un sport où le collectif ne joue pas vraiment et ce n'est pas un sport pour lequel je vais me passionner.





Publié dans Reste des US

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